Se lancer dans l'auto-entrepreneuriat

Le marché du travail devient de plus en plus restreint pour la simple raison que la crise économique touche plusieurs secteurs d’activités. Par conséquent, beaucoup de personnes tombent dans les travers du chômage et les nouveaux diplômés ont du mal à décrocher un premier emploi. L’auto-entrepreneuriat convient donc à toutes les personnes : les étudiants, les salariés, les fonctionnaires, les retraités, mais surtout les demandeurs d'emploi. Il peut être soit un complément de revenu soit un emploi principal selon le choix de chacun.

Les déclarations à faire

L’auto-entrepreneuriat est une façon simplifiée pour exercer des activités personnelles et professionnelles sans suivre un régime de société précis. Ce statut ne requiert pas de forme juridique, mais reste au terme de société individuelle qui ne nécessite qu’une simple déclaration d’activité. Avant de se lancer dans l’aventure, il faut quand même effectuer quelques études pour ne pas tomber dans la perte. Quelle activité choisir pour pouvoir générer le plus de profits et est-ce que celle-ci est compatible avec le régime de l’auto-entrepreneur ? En tant qu’entrepreneur individuel, les obligations de comptabilité sont plus allégées et son activité peut être domiciliée à son adresse personnelle. À tout moment, on peut quitter le régime auto-entrepreneur pour un autre.

Les droits sociaux des auto-entrepreneurs

Comme toutes les autres professions indépendantes, l’auto-entrepreneur bénéficie d’une couverture sociale et peut avoir droit à la formation continue. Sinon, il peut avoir sa retraite normalement en participant tout d’abord à une cotisation pour la retraite tant qu’il est encore actif. Il ne payera quand même que des charges sociales et des impôts en fonction des bénéfices qu’il encaisse. À la différence des salariés, les auto-entrepreneurs ne bénéficient pas de couverture de l’assurance chômage à moins qu’ils ne souscrivent pas personnellement une assurance perte d’emploi auprès d’un organisme privé. On peut dire que le statut d’auto-entrepreneur présente aussi bien des avantages que des inconvénients, car tous ses frais et obligations sont allégés, mais les assurances par contre ne sont pas toutes couvertes.

Le régime fiscal de l’auto-entrepreneuriat

Le statut d’auto-entrepreneur est soumis à plusieurs conditions comme le plafonnement du chiffre d’affaires. En effet, celui-ci ne doit pas dépasser les seuils définis par l’État, dont les 81 500 euros pour les ventes d’aliments, de marchandises, de fourniture de logement, etc. Puis, la limite est de 32 600 euros pour tout autre service. Concernant le régime fiscal proprement dit, l’auto-entrepreneur peut choisir entre quelques alternatives, dont le prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu et l’application du barème progressif de l’impôt sur le revenu. Sinon, l’auto-entrepreneur est exonéré de quelques obligations fiscales comme la TVA en bénéficiant d’une franchise en base de TVA, la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises ou CVAE et la cotisation foncière des entreprises ou CFE. En revanche, il doit être rigoureux concernant sa comptabilité et sa facturation.

Pour ceux qui ont du mal à y voir clair, ils peuvent consulter des conseillers en auto-entrepreneuriat. Ainsi, ils seront guidés étape par étape dès le choix même de leurs activités, la déclaration de celles-ci auprès de l’organisme concerné, l’étude préalable de tous les frais et obligations liés au statut. Ceci permet à chacun d’étudier le haut et le bas de son investissement avant de se lancer dans l’auto-entrepreneuriat.

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